Écoles d'été
Depuis 2011, l’IPAC organise des écoles d’été permettant aux étudiants d’explorer de nouveaux terrains hors campus. Réunissant des volets théoriques et pratiques, certains de ces cours intensifs se déroulent à l’international, et plus précisément dans le bassin méditerranéen. Conçus en partenariat avec des universités et organismes locaux, ceux-ci donnent l’occasion aux participants d’enrichir leurs connaissances grâce à la rencontre, au partage et à l’immersion culturelle.
© Musée de la mémoire vivante, Saint-Jean-Port-Joli, 2015, Creative Commons.
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© Maurice Gagnon, journal Le Placoteux, 2011 C’est au Musée de la mémoire vivante, à Saint-Jean-Port-Joli, que la toute première école d’été organisée par l’IPAC a eu lieu. La quarantaine d’étudiants qui y ont participé ont pu explorer diverses méthodes de collecte, de conservation et de diffusion du patrimoine à l’aide d’outils technologiques inusités. Couronnée de succès, l’expérience a été renouvelée l’année suivante !
© Michel Chassé, journal L'Oie blanche, 2013 Pour la troisième édition des écoles d’été organisées en partenariat avec le Musée de la mémoire vivante, le tourisme créatif était à l’honneur. Le cours a été introduit par un colloque international portant sur la médiation en tourisme et en patrimoine et a réuni près d’une quinzaine d’intervenants provenant de divers pays.
© IPAC, 2013 L'école d'été sur le tourisme créatif a donné l'occasion aux étudiants de rencontrer des artisans locaux et de s'initier à leurs pratiques, et ce, dans une foule de domaines !
© Chantal Santerre, Santô graph, 2014 Sous la responsabilité de Gérald Côté, Serge Lacasse et Sophie Stévance, membres de l’IPAC et professeurs à la Faculté de musique, cette école d’été a permis aux étudiants d’explorer les rapports qu’entretiennent les habitants du Moyen-Orient, de l’Asie, de l’Afrique et des Antilles avec leur patrimoine musical et artistique. En plus des cours théoriques, les étudiants ont pu participer à des ateliers créatifs et à des concerts thématiques.
Écoutez les témoignages de Laurier Turgeon, de Jean-Louis Chouinard (ancien directeur du Musée de la mémoire vivante), de François Côté (conseiller à la mise en valeur du patrimoine à la Ville de Québec) et de Habib Saidi à propos de différentes éditions des écoles d'été à Saint-Jean-Port-Joli.
Crédits vidéos
© Journal L'Oie Blanche, 2011
© Journal L'Oie Blanche, 2011
© IPAC, 2013
Des formations à l'international
Depuis 2015, les écoles d'été de l'IPAC font voyager les étudiants jusqu'en Espagne et au Maroc. Laissez Sofia Sahi, étudiante en histoire de l'art à l'Université Laval, vous parler de son expérience lors de deux de ces cours à l'étranger.
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© Chantal Santerre, Santô graph, 2015 C’est cette école d’été qui marque le début de la tenue des formations de l’IPAC à l’international. Ce cours, offert en partenariat avec l’Université de Valence, a donné l’occasion aux étudiants de réfléchir aux multiples facettes du patrimoine du terroir qui connaît une popularité croissante auprès des touristes en quête d’authenticité et de découvertes.
© Catherine Charron, 2016 Intitulée « Nouveaux musées, ville et tourisme », cette école d’été portait sur l’interaction entre le tourisme et le patrimoine à Alicante. Le groupe a notamment visité le musée-école de Pusol, une école primaire dont les enseignements sont axés sur le patrimoine et la collaboration avec des porteurs de mémoire. Cette initiative a été inscrite en 2009 dans le registre des bonnes pratiques de sauvegarde de l’UNESCO.
© Catherine Charron, 2016 C'est en compagnie de José Antonio Larrosa Rocamora, professeur à l'Université d'Alicante, que les étudiants de l'école d'été « Nouveaux musées, ville et tourisme » ont pu visiter la plus grande palmeraie d'Europe. Celle-ci est d'ailleurs inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.
© IPAC, 2017 Intitulé « À l’ombre de l’Alhambra : le paradoxe du patrimoine mondial », ce cours portait sur le patrimoine de Grenade et sur ses sites, tels que celui de l’Alhambra, complexe palatial inscrit au répertoire du patrimoine mondial de l’UNESCO. Les étudiants se sont plus précisément interrogés sur les effets du la forte affluence touristique que connaît Grenade sur la gestion, la conservation et la mise en valeur du patrimoine.
© Catherine Charron, 2017 Les étudiants ont eu la chance d’assister à la démonstration de la fabrication de textiles sur un métier à tisser traditionnel, une pratique artisanale ancrée dans l’identité de la région. Lors de cette même journée, le groupe a également pu visiter l’atelier d’un artisan qui leur a montré diverses techniques de confection des céramiques à la manière andalouse.
© Laurent Gauthier-Pelletier, 2018 Cette école d’été tenue sous le titre « Barcelomania et touristophobie : muséalité et urbanité poussées à l'extrême » a permis aux étudiants d’observer le phénomène de l’anti-tourisme dans une ville accueillant plusieurs millions de visiteurs par année. Les rôles des musées et des sites patrimoniaux dans ce contexte de crise ont également été analysés.
© IPAC, 2019 En visitant les villes de Séville (Espagne), de Cordoue (Espagne) et de Fès (Maroc) tout au long de ce cours, les étudiants ont pu se familiariser avec l’héritage andalou dont se réclame l’Espagne et plusieurs pays maghrébins. La diète méditerranéenne est l’un des exemples les plus éloquents du patrimoine partagé, de même que certains lieux de culte qui sont visités par les fidèles de différentes confessions, comme c’est le cas à la mosquée-église de Almonaster la Real.
Les souvenirs des écoles d'été resteront longtemps gravés dans la mémoire des étudiants. Les images, photographies et objets ont le pouvoir d'évoquer une foule d'histoires et d'émotions en lien avec ces moments vécus. Découvrez les récits derrière certains objets rapportés d'outre-mer par les étudiants.